S22-P01-C07 Tomodensitométrie thoracique

S22-P01-C07 Tomodensitométrie thoracique

S22

Pneumologie

Vincent Cottin

Chapitre S22-P01-C07

Tomodensitométrie thoracique

Damien Bisseret, Marie-Pierre Debray, Laura Saint-Val, Stéphane Tran Ba, Salma Jebri et Pierre-Yves Brillet

 

Le scanner est actuellement l’examen de référence des pathologies thoraciques et le prolongement de la radiographie standard. Il permet une analyse en coupe du volume thoracique. D’importantes évolutions technologiques ont permis de réduire considérablement le temps d’examen par une diminution du temps d’acquisition et de reconstruction. L’amélioration de ses performances s’est accompagnée d’une augmentation du nombre d’examens prescrits et par conséquent de la dose d’irradiation de la population [9]. Le souci de contrôle de la dose doit plus que jamais être pris en compte dans les pratiques cliniques et est aujourd’hui une préoccupation constante du radiologue et des constructeurs [21].

Principes et paramètres techniques

Principes et avancées

Le principe repose sur la mesure d’atténuation d’un faisceau de rayons X en rotation dans chaque voxel d’une matrice de 512 × 512. Les multiples profils d’atténuation mesurés au cours de cette rotation permettent d’obtenir l’image d’une coupe de l’organisme.

Les données brutes recueillies pendant l’acquisition sont traitées et optimisées en fonction des structures à étudier à l’aide de deux types de filtres de convolution :

filtre « dur », privilégiant les détails anatomiques, au prix d’une majoration du bruit. Il est utilisé pour étudier des structures à contraste naturel élevé, comme le poumon et l’os ;

filtre « mou », privilégiant la résolution en contraste, au prix d’une dégradation de la résolution spatiale. Il est utilisé pour les structures à faible contraste naturel, comme le médiastin et l’étude vasculaire après injection de produit de contraste.

À chaque pixel de l’image correspond une valeur d’atténuation ou de densité, exprimée en unités Hounsfield (UH) et représentée sur l’image par une certaine valeur dans l’échelle des gris. Par exemple, l’air a une densité de – 1 000 UH, la graisse pure de – 40 à – 140 UH, l’eau pure de 0 UH, l’os cortical de + 1 000 UH. La disproportion entre la grande étendue de l’échelle Hounsfield, pouvant séparer plus de 2 000 niveaux de densité, et les 16 niveaux de gris différentiables par l’œil humain impose le recours à une fenêtre de visualisation, adaptée aux structures que l’on veut étudier et définie par son centre et par sa largeur. Deux fen&ec…

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